vendredi 25 juillet 2008

Thérèse Raquin

« Thérèse Raquin », d’après Zola, que Marcel Carné a transformé en polar, en film noir en 1953. L’atmosphère étouffante d’une mercerie du vieux Lyon, et le drame. Un homme jeté d’un train, une ambiance glauque, noire. Simone Signoret, Raf Vallone, des amants devenus maudits ; Jacques Duby, le cousin-mari dans son introspection angoissante de confort suranné et obséquieux. Et Sylvie, actrice d’une époque bénie murée jusqu’à la fin dans un silence accusateur. Et comme un messager d’une justice qui serait résolument immanente, le maître chanteur qui meurt à la fin, signant la défaite des amants maudits, des amants tout court, de ceux qui ont transgressé une loi qui leur a échappé, en étant soumis à celle du destin.
Un grand film ; pire, un chef d’œuvre !

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