Nouveautés "Polars en Nord"
En cette rentrée, un coup d'oeil sur les nouveautés de la collection "Polars en Nord" de chez Ravet-Anceau, ainsi d'ailleurs que sur les anciens ouvrages toujours disponibles, en cliquant ici.Le versant polar de l'auteur Patrick S. VAST
En cette rentrée, un coup d'oeil sur les nouveautés de la collection "Polars en Nord" de chez Ravet-Anceau, ainsi d'ailleurs que sur les anciens ouvrages toujours disponibles, en cliquant ici.
C'étaient les années 50, à la rigueur 60, la radio était dans tous les coeurs et dans toutes les têtes. Le polar s'écoutait, et l'imagination faisait le reste. C'est qu'on lui facilitait pas la tâche au polareux. Fallait qu'il gamberge. On ne lui mâchait rien. Heureux temps, temps des polars en noir et gris, à la rigueur avec une touche de blanc ; temps des mystères qui faisaient frissonner.
"Retraite anticipée" de Gérard Delteil, ou quand le polar fait oeuvre d'utilité publique. Un très bon roman sur le monde des maisons de retraite. Avec ses dessous pas toujours très nets, les magouilles qui peuvent exister dans le business du troisième âge. Très bonne intrigue, personnages attachants, et le tout très politiquement incorrect. Ça se lit forcément vite, car Delteil fait partie des polareux qui savent captiver, avec en plus des sujets graves.
C'étaient les années 60, et la guerre froide sévissait dans ce que l'on appelait alors des romans d'espionnage. Coplan FX 18, un matricule, des couvertures en gris et blanc de chez Fleuve noir. Toute une époque, tout un mythe qui maintenant fleure bon la poussière des arrière-boutiques de bouquinistes. Le roman d'espionnage est par bien des côtés, le cousin germain du polar. Même récit en urgence, même rythme haletant. Deux constantes que l'on retrouve souvent, et qu'il est bon de lire ou relire.
Bonne initiative hier soir de la part de la chaîne franco-allemande ARTE, de diffusuer "Dernier domicile connu", un excellent film de José Giovanni datant de 1970. Dans les rôle sprincipaux, Lino Ventura, toujours très bon, Marlène Jobert, d'une parfaite justesse dans son rôle. Puis, les rôles secondaires, succulents rôles secondaires des années 60/70, avec Michel Constantin entre autres.