mardi 30 décembre 2008
lundi 29 décembre 2008
dimanche 28 décembre 2008
La théorie du 1%
La problématique de "l'épuration" en France à la fin de la Seconde Guerre mondiale, revisitée dans ce roman par Frédéric H. Fajardie. Une sorte de revenant en tenue de la Wehrmacht qui vient régler ses comptes dans un environnement résolument rural. Oui, mais l'inspecteur Padovani est sur le coup, et la théorie du 1% ne tiendra peut-être pas. samedi 27 décembre 2008
Autopsie d'un meurtre
"Autopsie d'un meurtre" de Robert Traver en 1964, où comment un procès pour meurtre devient celui du viol. Un must en matière de dissection d'un meurtre, une intrigue pénaliste traitée comme un thriller, ce qui donne à la fin un livre époustouflant. Il fallait bien le talent de l'auteur pour parvenir à ce résultat, et le pari est hautement gagné. À recommander !vendredi 26 décembre 2008
Le crime était presque parfait
Le grain de sable qui enraie la belle mécanique devant tourner impeccablement. C’est bien là toute la quintessence de moult polars, et le summum de l’art consommé du suspense. Encore une fois, le grand Hitch n’a pas failli avec, en 1954, « Le crime était presque parfait ». Le « presque », signe ce chef d’œuvre avec Ray Milland et Grace Kelly qui n’était pas encore monacoïsée.jeudi 25 décembre 2008
mercredi 24 décembre 2008
Terreur sur la ligne
« Êtes-vous allée voir les enfants ? ».
Voici la terrible phrase prononcée dans « Terreur sur la ligne » ou « When a stranger calls » un film de Fred Walton en 1979, qui a dû ôter à bien des jeunes filles s’étant égarées dans les salles obscures à l’époque, l'envie de faire du baby-sitting.
Un thriller dans le sens le plus large du terme.
Il y a eu un remake en 2006, mais nous nous cantonnerons à la version originale, c’est sans aucun doute mieux.
mardi 23 décembre 2008
lundi 22 décembre 2008
Soupçons
Qu’est-ce que le suspense ? Surtout pas les gros effets spéciaux lourdingues et grotesques. Le Suspense, c’est au contraire la subtilité, la finesse, le juste dosage. Et dans son film « Suspicion », le grand Hitch donne encore une fois une bonne leçon, ne serait-ce qu’avec la scène où Gary Grant monte un verre de lait que l’on peut penser empoisonné, (oui mais, sans en être certain).dimanche 21 décembre 2008
Petrucciani
samedi 20 décembre 2008
Sigmund Fred ne répond plus
"Sigmund Fred ne répond plus" de Joseph Bialot : même si freud s'est mué en Fred, on est bien sûr plongé dans une histoire de psychanaliste, où l'interaction patient thérapeute peut prendre des voies bien détournées. Mais ce qui marque surtout ce roman, c'est son écriture novatrice, quasiment automatique, étrange pour un polar, mais qui au final donne un résultat déconcertant mais réussi. Veine de néo-polar ? Bien plus que cela : néo-polar en plein dans son exploration, nouveau-roman, nouveau-polar, et le lecteur se laisse emmener et surprendre par un style audacieux. vendredi 19 décembre 2008
L'étranger
Albert Camus auteur de polar ? Eh bien oui, j'assume, du moins en ce qui concerne son roman "L'étranger". Toute la dramaturge propre au polar se trouve réunie. Le personnage sur qui le sort s'acharne, tel un looser cher à Hammett, Chandler, voire Goodis ou Irish. Puis, il y a le meurtre en plein soleil, et même un plaidoyer contre la peine de mort, à la manière d'un "Nous sommes tous des assassins" ou d'un "Deux hommes dans la ville".jeudi 18 décembre 2008
The avengers

« The avengers », connus en France sous le titre « Chapeau melon et bottes de cuir, mélangent assurément l’élégance so british et l’esthétisme futuriste, ou même rock, Diana Rigg en cuir noir, évoquant la mythologie rock’n'rollienne de Gene Vincent à Jim Morrison, en passant bien sûr par Vince Taylor.
mercredi 17 décembre 2008
Quai des Orfèvres

« Quai des Orfèvres », encore un succès du grand Clouzot en 1947. Le monde du music-hall, un mari jaloux joué par Bernard Blier, Suzy Delair dans le générique, mais aussi Louis Jouvet en inspecteur atypique, et assurément théâtrale, ce qui sied merveilleusement au polar qui est un indéniable et infini théâtre.
Un bon film noir comme on savait les tourner et même les concevoir jadis, avec ses ambiances, ses bruits, sa fureur, ses odeurs ; un polar de la vraie vie, dans une ville et des décors qui nous interpellent. Oui, du grand art cinématographique et polareux, comme on rêverait d’en revoir.
Alors ne boudons pas notre plaisir !
Et quand je dis qu’il ne faut pas bouder son plaisir, on ne le boude pas ! On remet ça !
mardi 16 décembre 2008
Derrick

La vie est vraiment bizarre. Je m’apprêtais à écrire une note sur l’arrêt de la série Barnaby par la 3ème chaîne de la télévision française, lorsque j’apprends la mort de Horst Tappert, alias Derrick. Je dois avouer que j’ai un faible pour les séries policières britanniques et allemandes, autant que je ne puis encadrer les séries hexagonale trop beauf, ou encore les américaines trop excessives et stéréotypées, excepté bien sûr notre bon vieux Colombo.
Derrick, c’est une ambiance, un sens de l’intrigue dont on se sent proche. Derrick pourrait très bien entrer dans votre immeuble ou sonner à la porte de votre pavillon pour vous annoncer qu’il est arrivé malheur à votre voisin, que vous ne seriez pas étonnés. Car Derrick, c’est le polar de proximité, celui qui ne peut que sonner juste et ne pas nous faire croire au brave père de famille, agent de la sécurité sociale devenu en un quart de tour super-héros. Car Derrick, c’est cohérent, carré, et on ne s’en lasse pas.
Bientôt, comme prévu, je vous parlerai de Barnaby, mais en attendant :
Tchuss, Horst, und danke schön !
lundi 15 décembre 2008
Le voyageur de la Toussaint

"Le voyageur de la Toussaint", où les intrigues dans les maisons de maîtres, les complots entre bourgeois qui n'ont dans ce domaine, rien à envier à l'aristocratie qu'ils avaient cru remplacer pour faire triompher entre autres la franchise et la loyauté.
Conflits d'intérêts, chantage, coucheries interlopes, tous les ingrédients d'un bon polar, du moins de ceux que j'affectionne tout particulièrement, sont réunis. Encore un excellent Simenon. Mais qu'a-t-il réellement écrit qui ne soit pas excellent ?
Il se trouve que hier soir, la 3ème chaîne de la télévision française a fourni une adaptation de cette histoire au décor fleurant bon la IVème République.
Dans le roman, l'action se déroule à La Rochelle, et hier soir soir nous étions transportés à Dunkerque. Force est de constater que la cité de Jean Bart sied merveilleusement à l'intrigue.
Chose amusante, lors du tournage en 2005, je travaillais justement dans cette ville, et j'ai assisté à quelques scènes. Je pressentais que le résultat ne décevrait pas, et hier soir, j'étais comblé.
samedi 13 décembre 2008
Cool Coleman
vendredi 12 décembre 2008
Eva
Si David Goodis n'avait pas déjà été surnommé "le Lautréamont du polar", ce titre serait sans aucun doute revenu à James Hadley Chase pour ce roman. Récit de la découverte de soi, un lyrisme noir pour une rencontre fatale avec Eva, créature du mystère et de l'irrésolu, planant dans les vapeurs de whisky, de la vie absolue et dissolue.mercredi 10 décembre 2008
mardi 9 décembre 2008
Du passé faisons table rase
dimanche 7 décembre 2008
samedi 6 décembre 2008
Présumé innocent

vendredi 5 décembre 2008
Maigret et le clochard
Simenon se disait tenté par la vie de clochard. Tout larguer, se laisser aller au jour le jour. Il est vrai que cette conception est un tant soit peu idéaliste autant qu'irréaliste, et de toute façon ancré dans une époque où l'on devenait clochard peut-être par "choix" et non pas malgré soi, comme à notre époque où le clochard ne peut plus être une sorte d'image d'Épinal, mais un SDF mourant de froid dans la rue et l'indifférence.mardi 2 décembre 2008
Bleu de méthylène
Frédéric H. Fajardie, disparu depuis peu de temps, nous a montré un autre chemin avec le néo-polar, une autre forme d'écriture du roman noir. Avec "Bleu de méthylène", il nous sert une histoire de serial killers sortant des poncifs, des sentiers rebattus à satiété. Un roman dérangenat, sombre, avec toutefois une allusion "au lotus bleu" en début de roman. Tiens, j'y pense, "le lotus bleu", bleu comme le méthylène. Ce sont ces références qui n'ont l'air de rien qui soulignent le trait, et font que l'on se souvient encore très bien d'un roman plus de 20 ans après l'avoir lu.





